L’évolution des cuisines hospitalières

Le repas à l’hôpital est un soin, atout majeur et médecine douce pour combattre la dénutrition causée par la maladie et frein à la guérison. Sa structure financière est fortement impactée par les conditions de travail, les consommations énergétiques et la maintenance des installations qui représentent 75% de son coût global.

Il semble alors évident, dans le cadre, d’une restructuration lourde et/ou d’une mutualisation, de travailler sur la qualité des investissements pour délivrer, à coût constant, (amortissement + exploitation), voire inférieur, une prestation alimentaire conforme aux objectifs visés par la médecine nutritionnelle.

Les progrès de la médecine moderne ne doivent pas occulter la valeur soin du repas pris à l’hôpital. La cuisine doit évoluer comme la société elle-même et prendre en compte les objectifs de développement durable et la maîtrise budgétaire en coût global.

Pour y parvenir, les cuisines hospitalières devront muter vers des Unités Centrales de Production Alimentaire, repenser les compétences sur chaque poste de travail, les valoriser dans des locaux permettant une organisation efficiente pour diminuer le temps dédié aux opérations annexes et apporter tout son savoir-faire dans l’élaboration des composantes du repas.

Publié dans le - Numéro 35 - Automne/Hiver 2015/2016, Collection, Hôtellerie, Logistique, regard d'expert, avec les mot(s)-clef(s) , , . Favori avec ce permalien.