Les enjeux de la consommation énergétique dans les cuisines modernes

Les cuisines hospitalières modernes fonctionnent majoritairement sur le principe de la liaison froide initié dans les années 60 pour permettre un progrès dans l’organisation de la production 5 jours sur 7, une variété de choix dans les menus et une hygiène alimentaire maîtrisée.

Ce principe de production nécessite un refroidissement rapide des plats cuisinés de +65°C à + 3°C en 110mn avant stockage en chambre froide à + 3°C pour une DLC de 3 à 5 jours après étude de vieillissement, voire plus dans le cas de conditionnement sous vide et gaz.

Le plat chaud ainsi refroidi sera remis en température à +75/80°C avant distribution au malade. Cette remise en température peut s’effectuer au niveau de la cuisine centrale, si à proximité du lieu de consommation ou en office dédié pour les repas livrés sur des bâtiments déportés.

 
Publié dans le Logistique, Numéro 36-37 - Printemps/Eté 2016, regard d'expert, avec les mot(s)-clef(s) , , . Favori avec ce permalien.