La mise en place du Conseil National d’Investissement en Santé (CNIS) ouvre une nouvelle approche de la gestion des investissements. C’est le message délivré par les pouvoirs publics dans un projet de circulaire censé faire table rase du passé pour accompagner un effort financier qui s’annonce « considérable » dans les années à venir. Etonnamment, les Architectes et d’une manière plus large les acteurs de l’acte de bâtir les infrastructures de Soins ne sont pas représentés dans ces instances nouvellement crées. L’Union des Architectes Francophones pour la Santé (UAFS) entend apporter sa contribution à ces travaux.
L’UAFS représentent les architectes francophones experts en santé auprès des maîtres d’ouvrage et des institutions, en France et à l’étranger. Fondée en 2018 autour de ses experts architectes qui y sont majoritaires, elle accueille des partenaires (AMO, programmistes, représentants institutionnels, constructeurs) pour favoriser la transversalité et la pluridisciplinarité. L’UAFS se donne pour mission de promouvoir l’amélioration de la qualité des constructions de santé. Elle apporte son expertise aux acteurs de la maîtrise d’ouvrage en santé, qu’elle propose d’accompagner par le conseil, l’information et la formation. Lors de la première édition des Journées de l’Architecture en Santé (JAS Menton 2019), la commission UAFS « Bonnes pratiques pour une conception augmentée » présentait des propositions pour une conception renouvelée de l’hôpital, sous forme de questionnement. Certaines d’entre elles prennent aujourd’hui une résonance particulière à la lumière de la crise.